You can kid the world. But not your sister. || Sixte

SIXTE JOHN KEATON

24 ans • Love's a Drug • Gérant d'un cinéma, et occasionnellement pianiste dans un bar • né un 15 Janvier à Ville d'Avray, en France • Célibataire • Bazzart

❝ tell me something about you...

La vie ? Une vaste blague. La famille ? Une blague encore plus vaste ! Excepté sa soeur, évidemment. Sa soeur est le seul membre de sa famille que Sixte ait jamais vraiment aimé. Et il a réussi à lui briser le coeur... Quele fumisterie, quand on y pense. Mais reprenons depuis le début...

Sixte est né et a grandi à Ville d'Avray, en région parisienne. Pas besoin de vous faire un dessin, vous savez tous situer Paris sur une carte, tout de même... Sixte est donc français, même si son nom de famille sonne plus anglais ou américain qu'autre chose. Normal, papa Keaton est américain. Deux ans après son arrivée, c'est sa petite soeur Dolorès qui pointe le bout de son nez. Deux parents, deux enfants, le modèle standard de la famille de banlieue parisienne, en somme.
A la maison pourtant, ce n'est pas vraiment la joie. La famille Keaton vit au troisième étage -le plus petit- d'une maison qui a été divisée en appartements, les parents de Sixte et Dolorès ne roulant pas sur l'or. Leur mère fait un métier dont Sixte n'a jamais vraiment compris l'intérêt : mannequin pour mains. Il n'a jamais demandé en quoi cela consistait, mais il imaginait sa mère assise sur un siège toute la journée, avec un photographe s'échinant à prendre ses mains en photos pour il ne savait quel magazine de cosmétiques ou publicité. C'est vrai que sa mère avait de belles mains, longues, pâles et fine,s très gracieuses. Il aimait bien dire à Dolorès qu'elle avait les mêmes. Lui aussi avait hérité des mains de sa mère, mais la version homme : de longues et belles mains aux doigts agiles, de vraies mains de pianiste. C'est leur voisin du dessous qui a fait remarquer cela pour la première fois, alors que Sixte avait huit ans. Le petit garçon ignorait ce que voulait dire cette drôle d'expression, leur voisin lui avait alors expliqué que pour jouer du piano, avoir des mains comme les siennes était un atout formidable. Dès lors, Sixte n'a cessé de rêver de jouer du piano, rêve qui se réalise quelques mois plus tard grâce à ce même voisin, un professeur de musique à la retraite... Sixte, qui n'avait jamais pris de cours de musique auparavant, se révèle étonnamment doué pour son âge. Il passa des heures à jouer chez son vieux voisin. L'école ne l'intéressait pas vraiment, il ne s'y sentait pas à l'aise, alors que devant le clavier, c'est comme s'il avait trouvé un nouveau chez-lui, dans un monde intérieur qui n'appartenait qu'à lui.
Cette affinité nouvelle avec la musique n'a pas été pour plaire au père de Sixte et Dolorès. Pour cet ancien chauffeur routier, devenu chômeur à cause d'une sombre histoire de bagarre, la musique est une perte de temps, et ce n'est certainement pas fait pour les hommes. Sixte ne prête aucune attention aux sermons de son père. Il méprise cet homme sans aucune culture, qui a mené, et continue de mener une vie misérable en entraînant les siens avec lui. Il ne s'entend pas non plus avec sa mère, qui se contente de hausser les épaules en se résignant à son sort. Sixte est révolté. Il est jeune, il a envie de plus, de bien plus, pour lui et sa soeur adorée. Lorsqu'arrive l'adolescence, vers douze ou treize ans, les tensions éclatent à la maison. Le père Keaton n'a toujours pas retrouvé de travail, se contentant de petits boulots de ci de là, payés au noir, laissant à la mère seule la responsabilité de ramener un vrai salaire pour nourrir la famille. Sixte s'est retrouvé obligé de trouver un petit boulot de livreur de journaux pour ramener un peu d'argent, lui aussi. Ses notes, déjà pas brillantes, en pâtissent. Le père et le fils ont de violentes disputes, notamment au sujet de Dolorès qui ne parlait pas et que le père insultait sans arrêt. Sixte se réfugiait de plus en plus dans le piano, délaissa complètement ses études malgré les encouragements de son voisin, commença à fréquenter de la mauvaise graine. Pourtant, malgré tout ça, il espérait. Il croyait. Un jour, il quitterait cette damnée baraque, et il vivrait la vie qu'il aurait choisie, sans avoir besoin de rien ni de personne. Oui, c'est ce qu'il ferait un jour. Et si possible, il emmènerait Dolorès avec lui, dès qu'elle serait assez grande.
Le premier de ses vrais coups durs survint à ses seize ans. Le professeur de musique, son voisin, son seul vrai ami, mourut d'un cancer du poumon. Emportés, les longues discussions sur la musique, emporté le piano, emportés ces seuls moments de liberté où Sixte s'autorisait à baisser la garde et à se détendre. Il faillit s'effondrer, mais les années l'avaient endurci. Il traversa une période difficile, mais sa résolution de partir ne fit que s'en renforcer. Partir, voilà le mot qui tournait en boucle dans sa tête depuis que son père l'avait frappé pour la première fois, qui bourdonnait à son oreille à chaque nouveau coup, à chaque parole prononcée par cet homme qui n'en était pas un, à chaque regard effrayé ou résigné de sa soeur et de sa mère. C'était devenu son motto, son unique but. Il rêvait de vastes paysages, de pays étrangers, de langues et de coutumes nouvelles, de nouveaux départs, et au fur et à mesure que ses dix-huit ans approchaient, retrouvait son bel optimisme qui l'avait caractérisé pendant des années. Il n'avait aucun don particulier, à part la musique, et savait qu'il ne valait pas grand chose, qu'il ne mènerait jamais une vie de luxe... Mais tout valait mieux qu'ici. Au moins, il continuait à espérer, là où sa soeur et sa mère avaient renoncé depuis longtemps.

Enfin, ses dix-huit ans arrivèrent. Dès le lendemain, il fit ses valises. Rien ne put le retenir, ni le regard implorant de sa mère, ni même les larmes et les cris de sa soeur. Dolorès... Le haïssait-elle maintenant ? Probablement. Il l'avait abandonné. Il ne se passait pas un jour sans qu'il regrettât de l'avoir laissée là-bas. Il aurait dû l'emmener avec lui, continuer à la couver comme il l'avait toujours fait... Mais au fond de lui, il savait que c'était risqué. Si jamais il se passait quelque chose, que l'un d'eux tombait malade, qu'ils n'avaient pas assez d'argent... Non, décidément, il ne pouvait pas prendre le risque d'infliger ça à Dolorès. Il partit donc, le coeur aussi lourd que du plomb, les menaces et les reproches de sa soeur résonnant encore à son oreille alors qu'il prenait l'avion pour l'Amérique...

Aux Etats-Unis, il trouva rapidement un logement, petit et sale, mais c'était mieux que rien. Il réussit à trouver un emploi de serveur dans un restaurant, rajouta à ça un travail d'ouvreur dans un théâtre. Il travailla comme une brute pour économiser et améliorer ses conditions de vie, y parvint à force de ténacité et de persévérance. Jamais ses espérances et son optimisme ne faiblirent une seule fois. De ses quelques années en Amérique, il ne parle jamais qu'avec une pointe de nostalgie dans le regard, en repensant à toutes les épreuves qu'il a dû traverser pour vivre, mais aussi à toutes les joies : premier vrai amour, des amis géniaux et fréquentables, un travail stable, une salle de musique gratuite où il pouvait jouer du piano... Il changea plusieurs fois de ville, et même d'Etat. Il était resté enfermé trop longtemps pendant son enfance pour supporter de rester longtemps au même endroit. Dolorès lui manquait. Elle avait dit qu'elle ne lui pardonnerait jamais. Qu'était-elle devenue aujourd'hui ? Il l'imaginait parfois, devenue une grande et belle jeune femme, fière et épanouie, heureuse... Il espérait tout ça pour elle. Un beau jour, il n'y tint plus et passa un coup de fil anonyme à sa famille, pour apprendre que sa soeur avait déménagé elle aussi et qu'elle vivait désormais à Athens, où elle était jardinière. Ni une ni deux, il sauta dans le premier avion pour Athens. Il voulait retrouver sa soeur, sa chère petite soeur, qui lui manquait tant, lui expliquer, la récupérer, s'occuper d'elle comme avant... Tout le temps, il porte sur lui la photo d'elle six ans auparavant, et espère la reconnaître grâce à ce petit cliché. Non, il la reconnaîtra. Il le sait.
Une fois arrivé à Athens, il acheta un appartement avec ses économies, et trouva un travail formidable -à ses yeux- de gérant de cinéma. Le propriétaire était trop vieux pour s'en occuper lui-même, c'est donc à Sixte que revint la tâche de gérer les quatre salles du petit établissement. En plus de ce travail qu'il adore, il joue du piano dans des bars de manière occasionnelle, par amour du piano comme pour arrondir ses fins de mois. Sans oublier de rechercher activement sa Dolorès...

Optimiste • Rêveur • Croit au grand Amour • Sincère • Débrouillard • Mature
Très peu de confiance en lui • Jaloux • Rancunier • A des accès de pessismisme • Renfermé

❝ who are your really ?

You can kid the world. But not your sister. || Sixte ICÔNE 100*100

pseudo • Woody
célébrité • Michael Fassbender (à la place de Jared Leto, avec accord de Dolores)
âge • 17 ans
fréquence de connexion • 7/7
code du forum • OK. by jordan
où as-tu connu le forum ? • Pub Design RPG ^^
copyright icône • ici

You can kid the world. But not your sister. || Sixte 2865870280

Bienvenue !

Ton grand petit frérounet est là boulet

(au fait, j'y avais pas pensé, mais si tu trouves que Fassbender fait trop vieux, on peut vieillir Sixte d'un an ou deux... C'est toi qui me dit <3)

Oh ouuuuui ! calin

(Bah je le trouve bien là pour la peine *la fille à peine compliquée quoi*)

**Fonda** ▬ *« I'm as perfect as a goddess »*

Dolores _ Ah, bah voilà XD Tout va bien alors <3

Jordan _ Exact ! Michael n'a "que" 35 ans je crois, alors que Jared va en avoir 40 en Décembre (j'ai appris ça hier, j'étais estomaquée O_O QUARANTE ??)

**Fonda** ▬ *« I'm as perfect as a goddess »*

Je viens de voir ça ouais, au début je me suis dis que wikipédia se trompait mais non. 40 ans quoi oO il a fait un lifting c'est pas possible mdr il en fait 10 de moins quoi ! Au moins je suis pas la seule à être choquée mdr

Ouaaaaaaaais, on est deux ! XD
Dolorès, une petite question : ils sont totalement français ou bien ils sont moitié anglais ou américain ? Keaton, ça sonne pas très french XD

le titre est GÉNIAL tout comme le prénom d'ailleurs, bienvenue :P

Bienvenueeee :) Et bonne chance pour finir ta fiche :)

Bienvenue et bon courage pour ta fiche love

J'ai toujours imaginé le papa de Sixte et de Dolores étant américain (a)

Merci à toutes, et merci à Dolorès pour la précision ! J'ai terminé la fiche, tu veux bien vérifier que tout est cohérent ? :D

Tout est parfait! J'ai vraiment hâte que tu sois validé et qu'on puisse rp ensemble love

(Kane est le DC de Dolores, si jamais tu n'avais pas compris :3)

**Fonda** ▬ *« I'm as perfect as a goddess »*

J'avais pas compris, donc merci de la précision XD Je vais signaler que j'ai fini alors ! (et moi aussi j'ai hâââââââte !)

**Fonda** ▬ *« I'm as perfect as a goddess »*

cher nouveau membre !

Je suis Jordan et c'est moi qui vais m'occuper de ta fiche ! Je vais vérifier ta grammaire et ton orthographe ainsi que ton histoire et te dire si tu es validé.
❥ grammaire & orthographe : Des fois tu passes du présent au passé ce qui peut gêner un peu mais je faisais souvent ça et je le fais encore alors je comprend totalement mdr. Sinon je ne crois pas avoir vu de faute ou rien de choquant en tout cas !
❥ histoire : Vu que j'aimais l'histoire de Dolores c'était sûr que j'allais aimer la tienne également ^^ j'aime comment il protège sa petite sœur et j'ai hâte de lire les retrouvailles en RP !
Verdict ? Bravo à toi tu es validé.
La première chose que tu dois faire et de venir recenser ton avatar ici. N'oublie pas ensuite de faire ta fiche de lien, c'est obligatoire. Et bon jeu à toi, amuse toi bien parmi nous ! ♥