« Lilye, Li’ ! , qu'est-ce que tu fais ! Maman a dit que c'était dangereux ! Vira qui ! » Parlant à fois en anglais et en portugais, l'enfant essayait en vain de faire passer un message pourtant très clair à sa sœur. Ne pas y aller. C'était pourtant simple non ? Il n'avait pas fallu beaucoup de temps à ce gamin de quatre ans pour comprendre que le lac sur lequel sa soeur s'était aventurée était un endroit risqué à cette saison. La glace se mettait doucement à fondre et la moindre pression sur la glace du lac Sete Cidades risquait de la craqueler. Duncan savait qu'il n'aurait pas dû être là, que leur mère le leur avait formellement interdit, mais la sieste inespérée de leur nourrice et la témérité de sa sœur les avaient tous les deux conduits jusqu'au lac. Lilye n'écoutait jamais Duncan, aussi elle n'avait pas hésité à s'avancer sur la glace, un rire au bord des lèvres et une lueur de défi papillonnait dans ses yeux. « T'as que venir me chercher trouillard ! » Soupir du garçon, il passa une main dans ses cheveux avant de se décider, prêt à tout pour contredire la remarque de sa sœur. Lentement, il posa un pied hésitant sur la surface, manqua de tomber et provoqua un énième rire de la part de la gamine. Trouillard, trouillard. Ce mot résonnait à ses oreilles, tellement qu'après avoir fait quelques pas incertains, il lui lança brutalement : «Eu não sou um covarde ! » Ou je ne suis pas un trouillard. Hochement de tête de la part de Lilye, elle lui tendit la main pour qu'il la rejoigne. L'enfant fit un pas vers elle quand, soudain l'inévitable arriva. La glace se craquela brusquement. La panique se lut dans leurs yeux et il ne fallut pas moins d'une seconde pour que le jeune Duncan se retrouve dans l'eau glacée à tenter de s'accrocher à glace. Tout devenait flou, le froid le figeait complètement, le rendant incapable de réfléchir. Il ne sentit pas la main de sa soeur s'agripper à la sienne, n'entendit pas sa mère arriver et ne remarqua même pas qu'il était sorti de l'eau. Non, il y avait juste ce froid intense qui le paralysait. Puis le noir.

[...]

La gifle claqua, froide, sans pitié, sur la joue de la petite Lilye Torres. Sa mère, habillée d'une de ses habituelles robes argenté qui faisaient resplendir ses longs cheveux bruns, la fixa avec colère.

« Tu aurais pu le tuer Lilye ! Je t'avais interdit d'aller sur le lac ! Si je n'avais pas remarqué votre absence, Duncan serait mort ! »

L'enfant baissa les yeux, n'osa même pas regarder son frère emmitouflé dans une couverture au coin du feu. Elle sentait son regard myosotis posé sur elle, impassible. Il n'avait pas l'air accusateur, pourtant elle s'en voulait. L'absence de son frère aurait été insupportable à ses yeux et sa mère était bien décidée à retourner le couteau dans la plaie. Quelques secondes passèrent avec qu'elle ne relève finalement la tête, défiant du regard la belle et fragile Ishaya. Leur relation n'était qu'une succession de défis des règles et de remontrances. Après tout, Ishaya avait toujours préféré son fils, qui lui ressemblait, ne causait pas autant de problèmes que la petite Lilye. Et ça, cette dernière le savait. Pire elle le vivait très mal, se rabattant sur son père comme un dernier refuge faisant tout pour défier sa maternelle pour l'agacer un peu plus. Il faut dire que les deux enfants Torres étaient déjà bien intelligents pour leur jeune âge. Lilye avait bien compris que Duncan était considéré comme l'enfant parfait, adoré de sa mère, il n'était par contre pas proche de son père. Ainsi le seul moyen d'égaler son frère sur le point familial avait été d'aduler un père uniquement préoccupé par l'honneur de la famille. Ce qu'elle n'avait pas compris c'est qu'Ishaya aimait aussi sa fille, même si elle le montrait moins, élevée dans la culture qu'un fils était toujours mieux qu'une fille. Aussi elle n'osa pas punir une nouvelle fois l'affront que venait de lui faire l'enfant rien qu'avec son regard sans fond. Elle se contenta de jeter un regard vers Duncan pour s'assurer de sa santé avant de sortir de la pièce, laissant les deux enfants sous l'oeil attentif de la nourrice.

Duncan, assis près du feu, se réchauffais lentement, blotti dans une dizaine de couverture Lilye s'approcha et s'assit à côté de lui. Hésitante, la gamine se demanda s'il était quand même en colère contre elle, après tout c'était de sa faute s'il était allé sur le lac. « Tu m'aimes plus Dun’ ? » Esquisse de sourire de l'enfant, il murmura et la fixa. « Mais si Lilye, je t'aimerais toujours »

CHAPITRE II : don’t try to save me if you want to live

A nouveau son poing s'écrasa violemment sur son visage, la projetant au sol. Poupée de chiffon, elle ne réagissait pas, se laissait malmener encore et encore. J'étais là, même si eux ne le savaient pas. Caché dans l'armoire, je voyais tout sans qu'ils me voient. Les larmes me sont montées aux yeux et j'ai retenu le gémissement qui menaçait de franchir mes lèvres. Je ne devais pas sortir, ils ne devaient pas savoir que j'étais là. Une peluche serrée contre moi, j'aurais tant voulu fermer les yeux. Ne pas avoir son corps s'arquait sous la violence d'un coup de pied ou d'un poignard lacérant sa peau pale. J'étais lâche, incapable de réagir de sauver ma mère des coups d'un père piégé par l'alcool et la drogue. J'avais huit ans. Caché dans l'armoire de notre villa, je découvrais pour la première fois l'horrible réalité que me cachait Ishaya Torres. Ma mère, aussi dure que douce, aussi froide que joyeuse, tellement contradictoire qu'elle restait tout le temps mystérieux... Cette jolie Portugaise mariée à un riche lord anglais par arrangement. Cela aurait pu bien se dérouler. Gabriel Torres aurait pu être un type bien et non un alcoolique, il était trempé jusqu’au coup dans les questions de drogues et ne supportant pas tout ce qui se rapprochait des « pauvres ». Cette réalité, je n'en avais jamais pris conscience jusqu'à là. Mon père n'était jamais présent, préférait ou du moins supportait l'adoration de Lilye sans pour autant lui montrer de l'affection. Moi ? Il avait tout fait pour m'inculper ses principes, tellement heureux d'avoir un fils à qui il pourrait tout apprendre. Ce qu'il n'avait pas inclus dans mon histoire, c'était que je ne lui ressemblais pas. J'étais le portrait craché de ma mère, n'avait hérité que de quelques rares traits de caractère de la part de mon paternel. Pour tout vous dire, cela n'avait jamais eu d'importance. Ma mère m'aimait et cela me suffisait. Jusqu'à ce que je vois son corps frappé pour la énième fois. Bien sûr il a fini pas partir et doucement je me suis mis à pleurer, alternant cris étouffés et gémissements horrifiés. Ishaya, mit du temps à se relever, elle boitilla jusqu'à l'armoire ayant entendu mes cris et lentement ouvrit la porte :

«O que está fazendo no armário do meu amor ? »

Ou « que fais-tu dans le placard mon amour ? » Hoquetant, j'ai senti les bras meurtris de ma mère se refermait contre mon corps et doucement elle m'a bercé. Elle qui venait de se faire frapper arrivait à surmonter sa douleur pour moi. Moi qui pleurait, qui osait me laisser consoler alors cela aurait dû être le contraire. « Ca va s'arranger Duncan, ce n'est pas grand-chose tu sais, papa était juste un peu énervé, allez calme toi, chuuut, voilà, chuuut, ça va aller. » Il m'a fallu plus de dix minutes pour me calmer pour accepter de me détacher d'elle et pour détailler avec horreur l'énorme marque qui marquée sa joue et les plaies sur ses bras. « Pourquoi papa fait-il ça ? Il ne t'aime pas ? Pourquoi mamma, pourquoi ?! » Lentement, elle a passé sa main sur mes joues, essuyant mes larmes avec douceur. « « Pourquoi ? Je ne sais pas. On ne sait pas toujours pourquoi les gens font ce qu'ils font Duncan. L'important c'est que toi tu comprennes ce que tu fais. Il vaut mieux qu'il me frappe moi que toi, tant que je serais en vie, personne ne touchera à mes enfants, tu m'as compris ? » Hochement de tête, je n'ai pas vraiment tout compris à ce moment-là, mais ça n'avait pas vraiment d'importance. Je lisais l'indifférence dans le regard de ma mère, c'était une barrière à la douleur pour elle, ce qui l'empêchait de sombrer définitivement. Il y avait aussi l'amour, étincelant dans le fond de ses prunelles myosotis alors qu'elle me regardait. Elle m'a souri, a ébouriffé mes cheveux avant de lâcher : « Maintenant laisse-moi seule, va te coucher, il est tard. » A regret, je me suis levé et trainant ma peluche, je suis sorti de la pièce. Les couloirs de ce manoir anglais ne me plaisaient pas. Cela faisait quatre ans que nous avions quitté le Portugal et j'avais encore du mal à m'habituer. Bien sûr, nous y retournions à chaque Noel mais la chaleur me manquaient. Au lieu d'entrer dans ma chambre, j'ai continué d'avance jusqu'à la chambre de ma soeur. Doucement j'ai ouvert la porte, elle a cligné des yeux, à moitié endormie. Je n'ai pas hésité à me glisser dans son lit et elle m'a laissé une place. Mes mains serrant les siennes, une larme a roulé sur ma joue. Lilye ressentait ma douleur. Je pouvais ressentir ce qu'elle ressentait, aurais pu finir ses phrases sans problème. Blotti contre elle, je sentais sa joie ce qui a réussi à m'arracher un sourire. Lilye aimait dormir contre moi, elle aimait le manoir Anglais plus que le Portugal. Ici elle se sentait complète. Pas moi.

CHAPITRE III : the angel has fallen .... game over.

« Votre mère est morte les enfants, elle est tombée dans les escaliers, je suis désolé. Elle a toujours été très maladroite.»

Aucune réaction. Le vide. Un énorme blanc. Duncan sentit le regard de sa sœur se poser sur lui. Indifférence. Impassibilité. Elle n'arriva pas à ressentir les sentiments qu'il cachait. Elle vit juste la haine qui brillait dans son regard quand il regarda leur paternel. Lilye se sentait incapable de réagir, elle observait son père et son frère, s'affrontant du regard. Duncan avait beau dire qu'il ne ressemblait pas à son père c'était faux. Il avait hérité de sa capacité à cacher aux autres ses sentiments. Il avait hérité de son charme. Bien sûr, il tenait de sa mère ses yeux d'un vert sans fond et de ses cheveux bruns. Sans parler des trois quarts de son caractère. Lilye secoua la tête. Sa mère était morte. Son frère semblait être mort en même temps pour laisser place à cet être si impassible qu'il en devait flippant. Dans l'histoire, ça avait toujours été elle qui cachait le mieux ses sentiments. Pas lui. La tristesse et l'amertume de ne pas avoir été aimée assez par cette mère, venaient d'être enfermée au fin fond de son cœur, là où personne ne pourrait les trouver. Comment aurait réagi la belle Ishaya Torres en sachant qu'aucun de ses enfants ne l'avaient pleurée à l'annonce de sa mort ? Bonne question, qui restera sans réponse bien sûr. Le père, agacé par le combat de regards qu'il était en train de perdre contre son fils, se détourna brusquement et quitta la pièce. Duncan sentit les mains de sa jumelle contre ses joues. « Qu'est ce qui t'arrives ?! Pourquoi restes-tu impassible. DUNCAN REGARDE MOI ! MAMAN EST MORTE, MORTE OK ?! REAGIS MERDE ? REAGIS ! »
Elle sentit soudainement son désespoir et la haine qu'il essayait tant de lui cacher, avant qu'elles ne disparaissent à nouveau. [color=green]« C'est de ma faute. J'aurais dû... Oui J'aurais dû .» Lilye, le regarda sans comprendre. Le voir ainsi, tourmenté, pommé là où elle ne pouvait le rejoindre, cela la rendait folle. [b] « Qu'est ce que tu aurais dû faire Duncan ? Pourquoi ça devrait être de ta faute, c'était un accident ! » Vague hochement de tête, il se détacha d'elle, regarda autour de lui, avant de voir le paquet de cigarette de son père sur la cheminée. Il se précipita dessus, en sortit une, et l'alluma. Immédiatement Lilye se précipita, lui bloqua le poignet avant que la clope n'atteigne les lèvres de son frère. « Qu'est ce qui te prends ! Tu veux vraiment fumer à treize ans, t'es con ou quoi ? » Elle se heurta à un regard de glace. « Lâche moi Lilye. » Jamais il ne lui avait parlé aussi durement. L'enfant, si doux, plein de compassion envers les autres, était soudainement devenu froid, distant quasi blessant. La jeune fille, recula comme si on l'avait frappé. Duncan se détourna et jeta sa cigarette dans la cheminée sans même y avoir goûté. Le mal être qui l'habitait en cet instant, le rendait incapable de réfléchir. Son corps fut secoué de tremblement et il se laissa glisser sur le sol, pris au piège dans ses souvenirs.

flash back

Lâche. Comment j'avais pu être aussi lâche. Je l'avais vu arrivé, une bouteille d'alcool à la main, déjà perdu dans la débauche, son esprit étant presque submergé. Dès qu'il m'avait vu dans le fauteuil, il s'était précipité sur moi, hurlant diverses insultes. Je me souvenais encore des principales. Pourquoi tu n'es pas comme ta sœur Duncan, tu n'es rien, ne sert à rien. Figé, je n'avais pas réagi. J'avais vu la main de mon père se levait, avais senti sa chevalière m'écorchant la joue et me projetant au sol sur le coup. La suite n'était qu'un vague orage brumeux. Ma mère était arrivée, alertée par le bruit, il s'était énervé sur elle, encore une fois. Je l'avais vu sortir sa baguette, essayer de l'arrêter. A peine l'avait-elle pointée sur lui, qu'il la projetait en arrière. Tout aurait pu bien se passer. Du moins, s'il n'y avait pas eu les escaliers derrière. Sous mes yeux horrifiés, son corps s'était lentement brisé sur chaque marche avant de tomber brutalement sur le sol. Un cri étouffé est sorti de ma gorge. Je n'avais pas réagi. J'étais resté là, terrorisé, incapable de bouger, d'oser l'affronter. Elle était morte, et c'était ma faute.

Fin du flash back

Le corps secoué de sanglots, les larmes coulées encore et encore. Et sa sœur pleurait avec lui, incapable de résister à la douleur qui se dégageait Duncan. Sa voix trembla et elle demanda : « Tu étais là toi quand elle est... » Il planta ses grands yeux larmoyants dans les siens. Moment d'hésitation. Lilye se rattachait à son père comme à la vie, prête à tout pour lui prouver qu'elle méritait son amour. « Elle est tombée dans les escaliers, je suis arrivé après, j'étais dans ma chambre. » Un mensonge qu'il paierait tout le reste de sa vie. Mais elle ne devait pas savoir. Elle avait été absente ce jour-là, alors elle n'apprendrait jamais la dure vérité. Jamais.

CHAPITRE IV : I've never said that the incest is bad.

Je les regardais, au loin. Dévorée par la jalousie, folie meurtrière qui s'emparait de moi dès que ses mains sales venaient caresser son corps si parfait, somptueuse beauté dont je n'avais hérité. Mes ongles griffaient avec violence le pilier de marbre qui me servait de refuge tandis que son rire de crécelle résonnait dans les couloirs. Lilye Rosalie Torres s'était amouraché de ce stupide de Tyler Erin Grinderwald ; petit idiot que se croyait tout permis de part son nom si connu à travers l'Angleterre. Il aurait pu jeter son dévolu sur n'importe lequel élève du lycée, ceux qui lui tournaient autour depuis des années, mais il s'était jeté sur ma soeur, l'avait enserré dans ses filets épineux et se l'était approprié. Salaud. J'inspirais lentement, tentant de calmer l'incendie qui se propageait dans tout mon corps, tentant de retenir la pulsion meurtrière qui me poussait à lui lancer un fabuleux coup de poing dans sa face. Le salaud embrassa ma soeur, laissant courir ses mains le long des ses côtés, de ses reins jusqu'à venir effleurer ses lèvres. Un sourire rempli de sarcasme vint étirer mes lèvres et je m'approchais de ma chère soeur. Savait-elle où il se rendait si rapidement ? J'en doutais, mais je pourrais être celui qui le lui révélerait, sans aucun tact, évidemment.

Duncan — « Au cas où tu ne lui aurais pas dit, on t'as enlevé les amygdales quand tu avais huit ans. Il avait l'air de les chercher, il faudrait penser à lui dire que c'est une quête perdue d'avance .. » ironisais-je.

Ma sœur fit volte-face et m'adressa un sourire sincère avant de venir m'embrasser au coin des lèvres. Je ne pus réprimer un sourire et fermais les yeux tandis que ses fins doigts vinrent caresser ma joue. Je me ressaisis et la repoussais avant de m'essuyer la bouche.

Duncan — « J'aimerai que tu ne me fasses pas partager la bave de cet idiot, oh pardon, de ton chère et tendre. »

Lilye explosa de rire en se rapprochant de moi.

Lilye — « Ta jalousie finira par te détruire cher frère. »
Duncan — « Jalousie ? Je pense que tu te méprends Lilye, et que la vérité finira bien par te sauter au visage, et j'attends impatiemment ce moment. »

CHAPITRE V : L'alchimie de deux êtres.

Je serrais les dents, essayant d'ignorer la haine qui se propageait en moi, tandis que ses sales mains se promener dans son dos. Je ne supportais pas qu'il la touche. Son corps si parfait comme piégé dans les griffes de ce vautour. Ce type n'était pas un aigle, ce n'était qu'un charognard qui posait ses lèvres sur celles, si douces, d’Abbey. Adossé contre le mur de pierre, je ne pouvais empêcher mon regard de se poser sur les deux amants. Pourquoi avait-il fallu qu'elle s'amourache de ce Christopher ! Cela ne comptait pas vraiment à ses yeux, c'était juste une conquête de plus, mais une conquête qui me tapait sur les nerfs. Serrant les poings jusqu'à ce que mes phalanges deviennent encore plus pales qu'à l'accoutumer, je détournai mon regard, essayant d'oublier sa bouche sur la sienne.

Peut-être que ça se passe comme ça quand un volcan rencontre une tornade... Quand Abbey rentre en jeu, Duncan ne sait pas vraiment quoi penser. Tiraillée entre la haine et l'attirance, entre l'envie de la frapper et celle de se blottir dans ses bras, il préfère lui montrer le pire de sa personnalité. Froid et cruel, sibylline au possible, il lui en fait baver mais elle le lui rend bien. Ils sont ensemble sans vraiment l'être, ils se détruisent sans vraiment se vouloir de mal... La pire passion jamais écrite, le genre d'histoire qui laisse des marques, qui devient additive malgré la douleur. Elle est tout ce qu'il aime, toute la noirceur qu'on devrait fuir... Elle est exactement ce qu'il ne devrait pas vouloir et même si cela lui arrache les lèvres de le reconnaître, il a besoin d’elle, du poison qu'elle distille, de ses attentions et de sa chaleur, de sa dualité, en somme.