Robert Kennedy a écritLa tragédie est pour l'homme un moyen d'atteindre la sagesse, pas un style de vie. Pour Adele c'est son style de vie. Elle admire Antigone, c'est une sorte de modèle malgré son chemin. Et dans la tragédie il y a la notion que le protagoniste ne peut échapper à son destin, que ce n'est pas à lui de choisir mais ce sont les déesses du temps qui un jour décident de couper le fil de la vie. Adele ne croit pas au destin à proprement parlé pourtant cela l'intrigue. Elle n'est pas croyante, elle ne croit pas en grand chose. Alors elle est la propre actrice de sa vie. Elle admire Merteuil pour son sang froid et son sens de la manipulation. Elle est fascinée par La princesse de Montpensier et sa force. Mais toutes ces héroïnes finissent ronger par le chagrin. C'est comme un aveu, elle sait qu'elle va finir seule, se haïssant elle-même. ALors de temps à autres elle s'arrête et regarde sa vie en se demandant comme cela va finir. Mais pour qu'il y est une fin il faut un début ....

1 out of every 500 people gets assaulted or raped. There were over 30,000 aggravated assaults in our state alone last year. 7,000 robberies, 3,000 murders, 600 rapes. It's official, life sucks and then you die.

Un vacarme. Tout y passait. Cahiers. Stylos. Flacons de vernis. Sacs. Vêtements. Des bruits violents expressions de sa colère, de sa rage. Elle traîna ses bras sur son bureau pour tout faire tomber. Tout. TOUT y passa. C'était une délivrance. Toute cette colère retenue explosait librement. En cinq minutes tout était au sol. En cinq minutes tout est détruit mais il en faudra tellement plus pour tout ranger. Elle était en colère, mais cela avait été libérateur.

...
Quelques heures sont passés. La lune a laissé place à son ami le soleil. Et la violence d'Adele est retournée en elle. Devenue stoïque et calme. Impossible de croire que cette calme demoiselle a pu saccager sa chambre. Chambre qui est de nouveau rangé, un peu plus fouillis qu'à l'anormal mais rien de choquant. Ce n'est pas la première fois et ce ne sera pas la dernière. Personne ne sait pour ses crises de colère. La nuit elle pleure, elle étouffe ses cris de rage avec son coussin.

...
Elle griffonne un cahier, elle écrit des mots. Elle fait un fond gris et gomme ensuite elle gomme et le mot apparaît. Cette technique la fascine, elle est banal mais ça la fascine. En un frottement un fond noir peut devenir un mot. Elle est fascinée par de nombreuses choses.

William Ernest Henley a écritHors de la nuit qui me recouvre,
Noire comme un puits d'un pôle à l'autre,
Je remercie les dieux, quoi qu'ils puissent être
Pour mon âme indomptable.
Tombé dans l'étreinte des circonstances
Je n'ai pas gémi ni pleuré à voix haute.
Sous les coups de la fortune
Ma tête est ensanglantée, mais redressée.
Au-delà de ce monde de colère et de pleurs
Ne plane que l'Horreur de l'ombre.
Et pourtant la menace du temps
Me trouve et me trouvera, sans peur.
Peu importe l'étroitesse de la porte,
Le nombre des punitions sur le parchemin,
Je suis le maître de mon destin:
Je suis le capitaine de mon âme.
Elle le sait, elle sait que sa vie dépend de ce qu'elle va faire. Et ça lui fait peur. Devant un examen important elle pense bordel si tu foires tu vas de voir te taper une sale note toute ta vie, reprendre des cours. Pourtant elle ne laisse rien transparaître auprès de ces petits camarades. Certes elle apparaît timide mais c'est une ville amusante. Certains la trouve hautaine alors que pas du tout, c'est juste qu'elle a du mal avec les gens. Elle a peur du jugement. Elle a payé de ses fautes dans son enfance.

On aime croire qu'on est des êtres rationnels, humains, conscien- cieux, civilisés, censés. Mais quand les choses partent en vrille, t même rien qu'un peu, on voit clairement, qu'on ne vaut pas mieux que les animaux. On a des pouces opposables, on pense, on se tient debout, on parle, on rêve. Mais au fond, on patauge toujours dans la boue originelle, mordant, griffant, grattant une existence dans un monde froid et sombre comme le reste des crapauds et des paresseux.

Peu épanouie socialement, cela ne s’arrange pas avec les années. S’enfermant dans une cage de solitude. Rayée par ses congénères pendant des heures. Elle n’était pas non plus Carrie, mais un mal être profond était présent et ne fait que s’agrandir avec les années. Sans doute dut à cela se créer une dépendance auprès des médicaments, un certain antidouleur qu’elle prendra entre deux et six comprimés par jour alors qu’elle n’aura que dix ans. Médicament apaisant ses migraines chroniques elle finira à l’hôpital à suivre toute un processus pour se débarrasser de cette mauvaise habitude.

Mais la douleur ne la quitte pas. Après les migraines, se sont les douleurs articulaires qui apparaissent. Ne se sentant jamais bien, elle a l’impression de souffrir en permanence, ne trouvant jamais de répit. Un sommeil dérangé par des rêves que rarement agréables, elle ne comprend pas le besoin de dormir pire, de vivre. Un couteau près de ses veines, les fois furent nombreuses, trop nombreuses, pour une enfant de cet âge. Peur de passer à l’acte ? Non ! Mais plutôt une voix, unx vois lui disant qu’elle ne devait pas le faire sinon elle ne pourrait se venger. Se venger de touts ceux qui s’étaient moqués d’elle, qui l’avaient fait souffrir.

Toujours solitaire, avec les années elle parvient à s’ouvrir, mais les douleurs restent là. Dépressive depuis l’âge de six ans, il lui arrivait de passer des soirées à pleurer dans sa chambre en silence. Et c’est avec une facilité déconcertante qu’elle clamait que tout allait bien et personne ne se rendit compte de sa détresse. En colère contre elle-même, elle ne supportait l’idée d’être mal, alors que des millions si ce n’est des milliards de personnes vivaient des situations tellement plus dures que la sienne.

Et puis il y eut un déclic, se lançant dans une thérapie et commençant à perdre du poids, avec le temps elle commence à supporter son image dans le miroir. A sa souffrance n’est donné de nom réel, mais des antidépresseurs, anti-douleurs parfois puissants, tellement que cela la fait planer.

...
Toutes les six secondes une personne meure dans le monde. Toute les deux secondes une née. Malgré se rapprochement temporel, la mort de la personne ne peut être remplacée par la naissance d’une autre. Nombreux auteurs semblent fascinés par la mort et s’expriment dans de longues phrases dans lesquels nous nous perdons et oublions le début. J’espère ne pas être une personne vantarde, pourtant il me semble que je connaisse mieux la mort que beaucoup. On n’oublie jamais notre face à face avec elle. Au Mexique il y a la fête des morts, c’est une belle fête, joyeuse malgré un thème funeste. Il y a aussi un jour spécifique où les morts sont à l’honneur et où, les familles pratiquant une religion, se retrouve sur leur tombe. Malgré la croyance de ma famille il est certain que si j’avais établi mes quartiers résidentiels six pieds sous terre ils ne serraient pas venus me rendre visite. J’aurais peut-être été jetée dans la fausse commune ! Mais qu’importe une fois qu’on est mort on est mort ! on pourrit dans la terre et les asticots et autres bêtes de terre se réjouissent. Mes propos peuvent choquer, mais c’est mon idée de la mort. Jeune j’ai perdu une amie, je n’avais que quinze ans tout comme elle, la vie est injuste. Et puis j’ai perdu de la famille dans ma prime jeunesse. Alors, je peux déclarer, que je connais bien la mort par rapport à certains.
Extrait d’un test psychologique de la patiente 25B17. ROMANE ADELE DE CLEVES

Pulp. Comme il a bien pu trouver un nom pareil ? Adele soupira et leva les yeux au ciel. Soupirant elle laissa glisser le livre de ses mains pour qu’il vienne se coucher sur son ventre. Allongée tranquillement sur le canapé elle n’arrivait pas à trouver le sommeil ou alors c’était lui qui ne la trouvait pas. Ce n’était pas la première fois, dès son plus jeune âge le marchant de sable semblait vouloir s’amuser avec elle. Cette nuit-là, elle prit de la lecture avant de se relever dans l’espoir que cela l’aiderait. C’est Bukowski qu’elle choisit, cela faisait désormais deux jours qu’elle avait commencé le roman Pulp. Auparavant ce fut Les contes de la folie ordinaire qui passa entre ses mains. Une œuvre qui lui parut tordue mais diablement amusante. Elle aimait ses phrases courtes au vocabulaire coloré et libéré. Dans ses lignes elle trouvait l’esprit de Meg Cabot, une légèreté et un franc parlé.

Malheureusement, le sommeil ne vint pas. Sans doute préféra t-il rendre visite à quelqu’un d’autre. Après une demi-heure de lecture la demoiselle renonça. Elle poussa le livre qui finit par rejoindre le sol malgré lui. S’installant de manière plus confortable dans le canapé elle alluma la télévision et mit une chaine culturelle.

C’est dans les alentours de trois ou peut-être quatre heures que le sommeil vint enfin à elle. Grâce à un reportage sur les différentes espèces de fleurs carnivores avant cela il était question de l’évolution de l’homme dans la société égyptienne et Adele fut assez attentive ce qui ne l’aida pas à s’endormir. Le réveil fut assez difficile, mais elle avait l’habitude.

Les cours commencèrent à neuf heure. Et elle quitta les cours cinq heures plus tard. Inutile de marcher cette fois-ci quelqu'un l'attendait : une amie. Cela allait bientôt faire près de douze ans que les demoiselles se connaissaient. Elles s'étaient rapidement entendues, toute deux timorées elles passèrent de bons moment ensemble bien qu'Adele voyait en cette fille rien de plus qu'un remplacement. Un remplacement en attendant quelqu'un de mieux. Car il est certain que la jeune femme a toujours été énervée par ce côté "m'as tu vu". Pourtant elles étaient restées en contact, cela allait faire près de six mois qu'elles ne s'étaient pas vues. Pour raconter leur avancement dans la vie elles avaient décidé d'aller au restaurant. Un restaurant italien. Le repas se passa bien, malheureusement à quelques reprises Adele a se retint de parler, voulant répondre de manière assez violente aux propos de sa correspondante.

Reprenant la voiture, Adele proposa de prendre les transports parce que son "amie" ( plus âgée qu'elle ) avait trop bu mais cette dernière refusa de céder. Ce fut vrai sur les trois quart du chemin. Il ne restait plus que quelques mètres à parcourir pour qu'Adele regagne ses pénates. Quelques mètres qu'elle ne rejoignit que bien plus tard. En pleine discutions ou plutôt en plein monologue la conductrice brula un feu rouge et cria que ce n'était rien de toute manière il n'y a jamais personne à cette heure ci. Pourtant, un camion se trouvait à l'intersection et se voyait un feu vert accordé il reprit sa route. un. deux. trois. quatre. Le camion entra dans la voiture. Le chauffeur tenta d'éviter mais c'était trop tard. La voiture fit plusieurs tonneaux avant de finir à cheval sur le trottoir et la route. Renversé au sol, Adele ne réalisa pas ce qui s'était passé. Se tournant pour voir comment allé son amie elle ne sentit pas la douleur qui lui traversait le corps car anesthésié par la douleur. Et devint ses yeux se déroulait le spectacle de la mort qui arracha la dernière once de vie de son amie qui se vida de son sang.

C'est la énième fois qu'on me pose cette question : alors comment c'est le coma ? Les gens semblent fascinés par cela, oubliant que c'est une épreuve complexe à dépasser une fois le réveil réalisé. C'est comme si on dort. Et le réveil et comme ... un réveil ! Pour ma part le réveil fut assez étrange qui plus ait, je ne sentais pas mes jambes et ne parvint pas à parler. Après tout cela faisait près de trois ans que je dormais et plus personne ne pensais à moi...
Extrait d’un test psychologique de la patiente 25B17 Romane Adele de Cleves.

Bip. Bip. Bip. Bip. ce bruit électronique se fit de plus en plus fort. Ainsi que des voix. Des voix qui lui étaient familières. Des internes étaient dans la chambre, l'un en face du lit, trois d'un côté du lit et quatre de l'autre la moitié avait leur pieds posés sur le lit comme s'il n'y avait personne qui y reposait. Ils discutaient bruyamment. Le sujet principal étant les relations des uns et des autres.

Adele mit plus de cinq minutes à ouvrir les yeux, elle bougea les bras doucement pour porter ses mains à sa tête. Elle se frotta vigoureusement le visage et c'est à ce moment ci que les internes se turent. Abasourdient par le réveil de ce légume. Ils ne tardèrent pas à se lancer dans des apostrophes et des exclamations. Pourtant, ils mirent un certain temps à enlever leurs pieds du lit. Pour la plus part, ils se sentirent honteux.

Et voilà comment fut son réveil. Entourée d'inconnus, enfin c'était un grand moment. Cela faisait tout de même trois ans qu'elle rêvait d'eux en ayant leur conversation en tête. Son histoire fit le tour de l'hôpital plus vite que la nouvelle d'un cas rare. Elle était un .. un miracle comme ils le disaient. Personne de sa famille ou de ses amis ne vint. Elle resta seule, seule, la seule compagnie à laquelle elle eut le droit c'est les visites des équipes médicales.

Elle dut rester neuf mois de plus à l'hôpital. Elle y apprit à parler de nouveau. On lui expliqua qu'elle ne pourrait sans doute pas remarcher pourtant elle y parvint. Se battant pour retrouver l'usage de ses jambes. Neuf mois plus tard elle quitta l'hôpital.

...
L'AVENIR
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Elle n'a pas repris l'école, elle a repris sa vie. Elle a fit le choix de voyager dans le monde. De découvrir le monde, de récupérer le temps que la vie lui à voler. Mais des complications planent toujours au-dessus de sa tête alors elle trimbale toujours avec elle son dossier médical pareil à un énorme dictionnaire. Elle a décidé de ne plus se prendre la tête et de vivre avec un large sourire au visage. Elle veut vivre, crier, chanter, courir jusqu'à épuisement. Et puis elle a rencontré quelqu'un qui lui rappel elle. Mais sans doute pense-t-il que c'est une simple idiote avec un sourire au visage. Mais elle a bien l'intention de le faire sortir de son air bougon. Un nouveau défis qui lui apprend ce qu'est les sentiments bien qu'elle ait du mal à se convaincre qu'elle puisse aimer. Alors affaire à suivre !

Moi je dis : très bon choix
bienvenue parmi nous et bonne chance pour ta fiche

mille fois merci de l'avoir choisie.
bon courage et n'hésite pas si tu as la moindre question, je suis là.

Je te donne l'autorisation spéciale moi parce que tu viens de flatter mon égo surdimensionné avec le compliment sur mon pseudo!! Je t'aime déjà toi!

Je sens qu'on va bien s'entendre!

Oui c'est vrai que ça parait plus commerciale vu sous cet angle ^^' ( DC de Sawyer )

Vu que quelqu'un d'autre veut tenter le scénario il faudra attendre qu'elle finisse sa fiche pour que Zola puisse choisir. Pour ne pas que tu trouves le temps long, tu peux poster dans la partie flood et jeux ♥

Et bah pourtant c'est le cas ! ♥
Whatever ou Full of Hope même ? Je sais pas trop mdr
Cela dépend de l'avis d'Adele sur l'amour, par rapport à ton lien avec Zola etc..

Parfait je t'ajoute alors ♥